le jardin de lulu

là, c'est mieux comme çà, çà nous évite de faire les pieds au mur



Formidable l'escalier, ah oui alors ! tu a râté, ça doit être quelque chose de voir la construction de cet escalier.
C'est très beau

c'est magnifique.
J aime bien suivre les chantiers on apprend énormément.l artisanat une valeur sure à conserver mais difficile aujourd'hui de motiver les troupes.

Pivoinette a écrit:c'est magnifique.
J aime bien suivre les chantiers on apprend énormément.l artisanat une valeur sure à conserver mais difficile aujourd'hui de motiver les troupes.

Bien d'accord avec toi , mais je crois aussi que la difficulté vient aussi des salaires !

Pour les pieds au mur c'est plus de mon âge

Coucou Lulu, je me permets de tout remonter

lulu33 a écrit: j'ai été voir l'évolution d'un gros
bref, c'est beau, j'y ferais bien ma maison là-dedans

J'adore aussi, et, tu aurais largement de quoi te loger

puis alors, j'ai tout raté, je n'était pas sur place quand les artisans ont construit l'escalier sur voûte sarrasine j'aurais voulu assister à la construction, échanger avec les artisans
c'est fait en brique et en plâtre, ce n'est pas fixé dans le mur, on se demande comment ça tient!
du beau boulot que j'ai raté

C'est magnifique, quel travail, oui, il est vraiment dommage d'avoir raté cette mis en place.
Merci, ces artisans ont du mérite, il faut en parler et montrer leurs oeuvres.

C'est comme l'escalier à double-révolutions de Chambord, une merveille !

bref, c'est beau, j'y ferais bien ma maison là-dedans

je crois que je me sentirais perdue
c'est magnifique ,j'ai toujours aime l'artisanat ,je les admire !
le fils d'une voisine ,qui n'a jamais aime l'ecole ,est devenu chaudronnier ,et ,est parti faire le tour de France avec les compagnons !
il etait tout a fait epanoui !et faisait parait il des merveilles

claude a écrit:

Pivoinette a écrit:c'est magnifique.
J aime bien suivre les chantiers on apprend énormément.l artisanat une valeur sure à conserver mais difficile aujourd'hui de motiver les troupes.

Bien d'accord avec toi , mais je crois aussi que la difficulté vient aussi des salaires !

et pourtant, ces métiers qualifiés sont très bien payés...

BIBI17 a écrit:C'est comme l'escalier à double-révolutions de Chambord, une merveille !

ah oui, j'avais vu tout un reportage consacré à cet escalier
on ne se rend pas compte de la difficulté mathématique sans ordinateur pour calculer, dessiner et réaliser cet ouvrage...

c'est pourquoi, pour se donner une notion, je propose de visualiser l'explication du calcul à la main d'un simple escalier 1/4 de tour en bois...
on s'imagine alors la difficulté de celui de Chambord...

le conseil de lulu, ne perdez pas le fil

j'ai toute la série complète si ça intéresse quelqu'un

ils étaient forts les anciens des siècles précédents, ils n'avaient pas peur de la réflexion, la difficulté, du temps...
et dire que nos jeunes ne veulent plus faire de mathématiques

super !
C'est vrai que les anciens construisaient à merveille , sans ordinateur, les bâtiments anciens, construits tiennent encore le coup , certains après plusieurs siècles.
Nos constructions modernes, calculées à grands coups de logiciel, ne tiennent pas debout, une:roll:

Un exemple :
J'ai une très ancienne maison avec des murs de 80cm d'épaisseur.
Ayant fait faire des gros travaux, il y a une dizaine d'année, j'ai récolté des informations fort intéressantes.
A savoir :
Mes murs qui sont entièrement en pierres (non scellées par du ciment), mais du sable et un peu de paille entre chaque pierre, sont en fait , 2 murs parallèles de 37cm, avec un espace de 6 cm entre les 2.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que nous avons des terrains agilo-calcaire, qui se gonflent l'hiver, et se rétracte l'été.
Ce qui fait que l'espace entre les 2 murs, est ainsi comblé où libéré - pas de fissure, les murs "vivent".

Maintenant les maisons modernes avec les murs en parpaings où briques ne suivent pas le terrain, d'où les fissures et parfois des éboulements

intéressant non ?

Lulu, aurais tu , dans ta série, l'étude d'un escalier en colimaçon ?
Non pas que je projette d'en faire un, mais je suis curieuse d'en lire les calculs

salut ! ouh là là , vos histoires de calcul.................... je suis super nulle en calcul ! en calcul mental je rendais toujours mon ardoise bien noire ! je résolvais mes problèmes avec l'algèbre ! ce qui , bien entendu me valait des réflexions acides de la part de la prof ! lorsque j'ai bossé à la poste , on m'a mise à la cabine financière : je sortais 2h après les autres ! et , lorsque l'on a eu des machines ( oui des machines plus grosses qu'une machine à écrire ) ouf , quel soulagement !
* passe un bon dimanche !

BIBI17 a écrit:
Mes murs qui sont entièrement en pierres (non scellées par du ciment), mais du sable et un peu de paille entre chaque pierre, sont en fait , 2 murs parallèles  de 37cm, avec un espace de 6 cm entre les 2.
Pourquoi ?

cet espace, qui ne se comble (normalement pas totalement) servait aussi d'isolation afin que la chaleur comme le froid aient une barrière contre la conduction des matériaux...

BIBI17 a écrit:
Lulu, aurais tu , dans ta série, l'étude d'un escalier en colimaçon ?

non, bibi la curieuse
mais je me dis que les marches étant identiques, il suffit de connaître la direction d'entrée et de sortie, la hauteur, et on en déduirait plus ou moins facilement la hauteurs des marches, leurs largeurs en extrémité et l'angle de décalage entre chaque marche...
ce n'est pas purement mathématique, c'est un raisonnement par dichotomie.
il serait bien plus difficile de calculer le garde au corps qui lui est hélicoïdale

anne a écrit:on m'a mise à la cabine financière : je sortais 2h après les autres ! et , lorsque l'on a eu des machines ( oui des machines plus grosses qu'une machine à écrire ) ouf , quel soulagement !

comme quoi c'est bien les machines, toutes fois, lorsqu'elles ne nous remplacent pas entièrement

ça devient scientifique sur le post de Lulu
Bibi ne te casses pas la tête prends une échelle pour monter .

et qq'un qui la tienne !

Et que je ne marche pas sur le chat en redescendant

ibi ne te casses pas la tête prends une échelle pour monter

J'adore

Pivoinette a écrit: ça devient scientifique sur le post de Lulu

Tout à fait d'accord avec toi  

Nous allons en arriver aux pierres qui dépassent sur un mur.
Comme ici


Les pierres qui dépassent sont des boutisses, ou pierres parpaignes.
Elles sont indispensables dans la construction d'un mur. Pour monter un mur, le maçon utilise des pierres de toutes tailles, parfois très petites. S'il se contentait de les empiler, le mur ne tiendrait pas longtemps : il s'ouvrirait en deux. Pour éviter cela, il met de grandes pierres qui font toute la largeur du mur, pour assurer la couture du mur en épaisseur.

   Elles dépassent donc, et on ne les taille pas pour les aligner au mur pour plusieurs raisons :  d'abord, si l'on souhaite agrandir, ou ajouter une grange sur un mur existant, on "accroche" le nouveau mur à l'ancien sur ces boutisses, un peu comme un puzzle. Cela évite que les deux murs ne s'ouvrent.
   Et surtout, si vous voyez que votre maçon fait dépasser ces pierres, cela vous rassure sur la solidité de votre mur ; pour féliciter le maçon de son bon travail, vous lui posez une bouteille sur chaque pierre qui dépasse !

   On raconte d'ailleurs que des maçons pas trop courageux mais assoiffés, plaçaient des bouts de pierres de sorte qu'ils dépassent, juste pour avoir la bouteille !
Il y a tellement de versions, à nous de savoir laquelle est la bonne.

je ne connaissais pas l'histoire des bouteilles
j'en connais qui en auraient fait dépasser une sur deux

à se demander comment les murs pouvaient être droits !

Les murs étaient peut-être droits au départ, mais après ????!!!!        


Ceci dit ! j'adore ce post, on y pioche plein de choses intéressantes - j'aime

Autres versions qui tournent autour du litre.

En Charente on dit que ce sont les propriétaires qui payaient à boire aux ouvriers et ils laissaient dépasser une pierre pour poser la bouteille. Info ou intox je trouve l'histoire belle. C'est un papy ancien maçon qui me l'a dit

En fait ce sont bien des boutisses elles servaient à lier les deux faces d'un mur qui n'était rempli que de terre et de cassons, gage de solidité elles étaient aussi appeler pierres du litre, plus il y en avait plus la construction était solide et pour chaque boutisse le propriétaire devait un litre aux ouvriers !
Véridique, un vieux maçon me l'avait expliqué ! seb.

Si vous en trouvez d'autres...
Mais la version la plus sérieuse est expliquée par Bibi du 17
Soit

Mes murs qui sont entièrement en pierres (non scellées par du ciment), mais du sable et un peu de paille entre chaque pierre, sont en fait , 2 murs parallèles de 37cm, avec un espace de 6 cm entre les 2.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que nous avons des terrains agilo-calcaire, qui se gonflent l'hiver, et se rétracte l'été.
Ce qui fait que l'espace entre les 2 murs, est ainsi comblé où libéré - pas de fissure, les murs "vivent".

ma vieille maison qui a dans les 200 ans , le rez de chaussé est fait avec des pierres en grès des vosges , il y a aussi entre les murs de 2 pièces : 2 murs avec un espace ! le haut est fait en colombages avec du torchis et entre les plafonds des scories ! ça isole très bien !
bonne soirée

J'adore ce genre de maison, pleine de charme, du caractère et beaucoup d'histoires à raconter
Les maisons parlent à ceux qui veulent bien les écouter

quoi???????????

chipou : tu n'as pas de vieille maison , tu ne risques rien ! pas de fantôme !

j'aimerais bien avoir un fantome ,je pourrais papoter